Luminaires Michel Buffet

Après une double formation d’ingénieur et d’architecte d’intérieur, Michel BUFFET se consacre au tout début de son parcours professionnel à la création d’objets et mobiliers pour l’habitat.

Dans les années 50 il dessine une série de luminaires dont certains restèrent des prototypes et quelques-uns édités et commercialisés.

Conçus essentiellement comme des sources d’éclairage ils ne pouvaient être que blanc – pour lui une évidence – créant ainsi des zones liminales entre obscurité, ombre et lumière. Dissimulant les sources et renvoyant directement ou plus souvent indirectement la lumière…optimisant ainsi leur rendement suivant plusieurs voies d’expérimentation. Des formes simples, épurées, géométriques ou libres, un geste… Formes en marge des recherches et du style de l’époque, en quelque sorte reflétant une certaine intemporalité restant de mise aujourd’hui. A partir également d’une grande économie de moyens et d’une facilité de mise en oeuvre, suivant le plus souvent un mono-matériau : des tôles peintes, n’étant pas sans rappeler les minces voiles du béton lyrique des architectures du Brésilien Oscar Niemeyer et de quelques autres.

Participant aussi à la Triennale de Milan en 1955 et 1957, aux manifestations de Formes Utiles dans ces mêmes années, à l’Exposition Internationale de Bruxelles et plus tard d’Osaka dans le cadre du Pavillon Français.

Rencontre ensuite de Jacques VIENOT fondateur de TECHNES, premier bureau de design en France, ou celui-ci était qualifié à l’époque ‘’d’esthétique industrielle’’.

Participe également à la création d’un bureau d’études pour les besoins européens de KNOLL INTERNATIONAL, puis collabore ensuite de 1965 à 1985 avec la CEI RAYMOND LOEWY – PARIS. Directeur d’études et de projets il y développe des travaux dans de nombreux domaines que sont l’environnement, l’industrie et tout particulièrement les systèmes de transport tels les avions d’affaires Falcon de DASSAULT AVIATION et Concorde pour l’AEROSPATIALE et AIR FRANCE, les Chemins de Fer Néerlandais, le RER bleu blanc rouge Parisien pour la RATP-SNCF, le métro de Caracas, des grandes entreprises nationales et internationales comme BERTIN, l’IFREMER, DASSAULT ELECTRONIQUE, SHELL INTERNATIONAL, TOTAL etc.

Pour enfin créer une entité personnelle : VECTEUR design industriel et y poursuivre des activités liées à des projets et réalisations tels que le Planétarium de la Cité des Sciences et Techniques de la Villette, en collaborant avec EUROTUNNEL et le chantier du tunnel sous la Manche, AIRBUS INDUSTRIES, la Marine Nationale concernant les espaces de vie à bord des récents sous-marins SNLE et la signalétique de sécurité du Charles de Gaulle, les métros de Hong-Kong et Singapour etc.